Un article publié avec deux étudiants dans la RISF

C’est sous le titre « Placement responsable et devoirs fiduciaires des caisses de retraite : situation québécoise » que je publie une étude d’une vingtaine de pages rédigée avec deux étudiants qui étudient sous ma direction, Maëva Huctin (étudiante à la maîtrise) et Alexis Langenfeld (étudiant au doctorat).

  • Revue internationale des services financiers, 2020, no 4, p. 63 à 79

Résumé

La croissance continue de la finance verte est une tendance lourde des marchés. À l’heure actuelle, la finance verte est portée par les investisseurs institutionnels qui la promeuvent au travers de leur politique de placement. Toutefois, au Canada, il demeure incertain que le contenu des devoirs fiduciaires des caisses de retraite permette à ces dernières de réaliser un placement responsable. Cet article analyse les devoirs fiduciaires des caisses de retraite au Québec, l’un des investisseurs institutionnels les plus importantes sur le marché. La question que nous nous posons est la suivante : le cadre réglementaire des politiques de placement des caisses de retraite leur fait-il suffisamment la promotion des placements responsables et d’une intégration adéquate des enjeux ESG dans les processus de décision ? S’il n’existe actuellement aucun obstacle à l’ouverture des devoirs fiduciaires aux préoccupations non financières de type ESG, des problèmes demeurent sur le plan juridique dont un de nature interprétative. Cet article est l’occasion de présenter les propositions les plus récentes faites au Canada afin d’apporter plus de lisibilité aux caisses de retraite quant au contenu de leurs devoirs fiduciaires et de faire évoluer le cadre juridique de la finance verte.

Ce contenu a été mis à jour le 28 mars 2021 à 23 h 23 min.

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